C’est la prise de conscience individuelle des conseillers généraux PLR vis-à-vis de l’ampleur du déficit annoncé, additionnée à l’introduction d’un nouvel impôt, qui ont primé pour prendre cette décision. Après ce refus de ce nouvel impôt foncier, le déficit passant à plus de 1.4 million de francs a conduit au rejet du budget. Depuis l’entrée en vigueur de la fusion et avec un exécutif à majorité de gauche depuis 2 ans, notre nouvelle commune a vécu sur un train de vie relativement dépensier. C’est pourquoi le groupe PLR a pris conscience qu’un certain électro-choc était nécessaire pour corriger cette tendance périlleuse.
L’augmentation de 5,2 postes au sein de notre administration n’en est qu’un exemple. Si les économies d’échelle n’étaient pas l’un des objectifs immédiats de la fusion, il n’avait jamais été question que l’administration fusionnée doive pareillement augmenter ses ressources.
A la tête des finances depuis 2 mois, le PLR Thierry Pittet ne pouvait pas changer la voie glissante prise par son prédécesseur du parti des Verts. Nous accordons toute notre confiance à notre chef du dicastère des Finances et nous sommes convaincus, qu’avec l’aide des deux autres conseillers communaux PLR, la nouvelle version du budget sera moins déficitaire.
Le PLR est bien conscient que le premier trimestre sera difficile pour l’administration communale qui devra fonctionner avec un budget mensuel des charges limité au douzième du budget précédent. Mais en aucun cas les mesures annoncées par l’exécutif ne sont remises en cause par le groupe PLR.
Subventions aux sociétés locales, subventions liées aux frais dentaires des enfants ou à l’orthophonie sont clairement des lignes budgétaires qui ne sont pas attaquées par notre parti. Ces remboursements ne seront que redimensionnés à la hauteur du budget 2019 mensualisé jusqu’à l’acceptation d’un nouveau budget, et ceci au plus tard à mi-février 2020. Il est temps pour notre exécutif, avec l’appui du législatif, de mener une politique financière plus prudente pour notre nouvelle commune.
Le PLR s’était engagé dans le processus de fusion en assurant que notre nouvelle commune garderait la fiscalité la plus basse du canton. Cet objectif reste pour nous primordial.
En regrettant les désagréments causés à notre jeune commune par le refus provisoire du budget, mais pour la bonne cause, le groupe PLR souhaite à toute la Grande Béroche de belles fêtes de fin d’année.
Pour le groupe PLR de la Grande Béroche
La présidente : Sandra Berger, Le chef de groupe : Jean Fehlbaum